lundi 9 octobre 2017

Larmes d'or

C’est un rêve d’amour qui ne veut pas mourir. Il a ta bouche, ta voix, tes yeux, et j’y retrouve la douceur de ta peau, ton parfum qui m’émeut. Je le prends dans mes bras comme un fantôme malhabile qui hésite à se dissoudre dans la lumière du matin. Lentement, il fond en larmes d’or liquide que je recueille patiemment pour repeindre l’océan qui nous sépare désormais. Enfin, j’ouvre la cage de mon cœur pour le laisser s’envoler, bel oiseau libre qui ira embrasser le soleil de ma part, avec gratitude.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire