mercredi 4 mars 2015

Feu du dedans


Sous la cendre, écume des jours gris, il y a encore quelque chose qui luit, comme un cœur recroquevillé qui survit, braise ardente. Serait-ce là le feu sacré que je cherchais partout, dont j'avais perdu jusqu'au souvenir avant qu'il ne transperce mes rêves ? Je lui donnerai mon souffle et tout ce qui me reste d'amour pour qu'enfin il flambe et me consume tout entier.

2 commentaires:

  1. Consumé quelquefois par le doute qui réduit en cendres la Pierre d’éternité afin qu’elle s’augmente des défaites du périssable. Périssable dont il demeure toujours quelque part ignorée ou trop bien défendue qui, un jour, sera soumise à l’épreuve du feu... Disparaître derrière la scène au fil des passages par le doute consumant nos oripeaux de théâtre...

    Amezeg

    RépondreEffacer